31 déc. 2010

Et si on sortait... du pays


Mercredi 29 décembre. En plein coeur d'une semaine de vacances (vive les Fêtes de fin d'année), un petit répit s'annonce à mon agenda pourtant chargé. Je ne peux me décider entre les deux options qui s'offrent à moi : faire ou ne rien faire? Finalement, la première l'emporte. Sitôt la question 1 réglée, la question 2 se manifeste avec plus d'ardeur: oui mais que faire?

En cette journée nuageuse, trois critères orientent notre choix:
1-partir pour une escapade d'une journée;
2-rentabiliser les quelques 80$ remis en échange de nos passeports;
3-mais surtout, passer un moment plaisant dans un endroit charmant.

Quelques préparatifs improvisés plus tard (Google Maps, plein d'essence et de dollars US), nous sommes prêts.

Destination : Burlington, Vermont

De Montréal, il faut compter environ 140 km pour arriver sur place, soit l'équivalent du trajet jusqu'à Trois-Rivières. En route, nous nous sommes arrêtés à Alburgh dans un mini centre d'information touristique. Le préposé nous a suggéré de suivre la route 2 qui circule à travers les îles du Lac Champlain (les touristes sont généralement fanatiques des routes panoramiques). Malheureusement pour nous, les nuages ne nous ont pas permis d'apprécier le trajet à sa juste valeur, mais nous avons tout de même pu imaginer la splendeur du paysage en saison estivale. Au moment de sortir du centre, je demande au préposé si nous lui devons quelque chose: "No, not at all. It's our job to help you during your stay. We're just happy to have you here". Déjà, le ton de la journée était donné...

Quelques découvertes

D'abord, le stationnement, de par son accessibilité (il y a plusieurs sites publics dans la ville) et son tarif (au moins deux d'entre eux offrent les deux premières heures gratuitement). Ensuite, le point de vue sur le Lac Champlain, depuis le Waterfront Park, sorte de belvédaire d'une longueur de près de 500 mètres.


Puis, on retourne vers la ville pour rejoindre le Church Street Market Place, une rue piétonnière où l'on retrouve de jolies boutiques (on peut entre autre y acquérir des livres neufs et usagés, des bijoux et même des articles variés aux couleurs des équipes sportives de l'Université du Vermont), de bons restos et même un Macy's (centre commercial prisé des amateurs de shopping). Parmi nos coups de coeur, mentionnons entre autre le Ken's Pizza qui vend des pointes à 2,75$ l'unité. La pâte est à la fois tendre et croustillante et la sauce, savoureuse. Un excellent gueuleton de mi-après-midi!

Juste à côté, nous avons découvert les délicieux chocolats chauds du Lake Champlain Chocolates. Après avoir évalué les diverses sortes, nous avons finalement opté pour Aztec, un chocolat chaud épicé à la cannelle et au piment de cayenne. "Oh my God!", nous exclamâmes (l'utilisation de la formule anglophone ici était nécessaire, non pas pour passer inaperçus parmi nos voisins du sud, mais bien pour souligner l'impact de la saveur sur la langue). Nous avons continué notre chemin, toujours estomaqués du liquide sucré que nous venions de goûter. Au retour, n'en pouvant plus, nous y avons fait un deuxième arrêt afin de nous procurer un mélange à rapporter à la maison. Comme nous ne pouvions nous décider entre Aztec et Chai, la préposée a gentiment offert de nous faire goûter la seconde saveur pour mieux éclairer notre choix. C'est Aztec a finalement fait le chemin du retour avec nous...

À la tombée du jour, la rue piétonnière s'est illuminée, la transformant ainsi en décor parfait pour cette période des Fêtes.


Pour conclure la journée, nous avons choisi un pub irlandais, le Rí Rá. La serveuse, un peu survoltée, nous a fait sentir à l'aise dès notre arrivée. Au menu: des spéciaux sur la bière bien sûr, mais aussi des journées thématiques, grâce auxquelles nous avons eu droit à des burgers à moitié prix! J'aime bien l'ambiance des pubs irlandais. D'un côté, l'omniprésence du bois, le choix des couleurs et les lumières tamisées en font un lieu propice pour relaxer et apprécier le moment présent. De l'autre côté, la ligne qui nous sépare de la fête et du plaisir y est bien mince, que ce soit par la musique ou la rediffusion de matchs sportifs.
Bien calée dans ma banquette, j'observais les lieux en attendant mon assiette. Sur le mur, une plaque de métal me laissait songeuse. Oui, définitivement, cette phrase toute simple est celle qui conclut le mieux un billet sur une escapade au Vermont.

27 déc. 2010

Qui évite la dépense mérite une récompense

(proverbe jusqu'ici inconnu)

J'attendais le mois de décembre avec impatience... Non pas pour célébrer la Nativité (j'avoue que les deux derniers billets pouvaient laisser présager le contraire). En fait, sur la dernière page de mon calendrier 2010, deux dates étaient encerclées double-trait-marqueur-rouge : les 9 et 20 décembre, deux spectacles à grand déploiement, dont la démarche artistique se situe aux antipodes, mais que j'attendais avec autant de fébrilité. Puisqu'on a le temps (c'est les vacances), remettons-nous en contexte.

Flashback

Juin 2010. J'ouvre ma boîte de courriels, emcombrée comme d'habitude par des pubs en tout genre. Je commence à faire le tri. Stokes fait sa 63e mégavente de la semaine... delete (au risque de soulever l'ire des lecteurs, j'avoue aujourd'hui que je n'ai jamais pris la peine de modifier la langue d'aucune de mes boîtes de courriels). Suivant: 80% off on your next Viagra order... DELETE! Qu'est-ce que je vais encore découvrir: Prévente des billets de Quidam du Cirque du Soleil par Evenko... Ooohh! En voilà une bonne idée! Deux cents et quelques dollars plus tard, j'ai la confirmation que je serai au Centre Bell le 20 décembre prochain. C'est cher payé, mais je n'y suis encore jamais allée et on en entend tellement parler. Et à quelques jours de Noël, ce sera magique!

Octobre 2010. Je reviens paisiblement à la maison, après une autre journée de travail (faut bien rembourser la carte de crédit qui a permis l'acquisition des fameux billets du mois de juin!). Mon cher amoureux m'accueille, tout sourire : "Devine quoi! Rammstein passera par Montréal le 9 décembre pour la première fois en dix ans!!!" Depuis le temps que j'attends ce moment, impossible de manquer l'occasion, d'autant plus que la réputation des prestations sur scène du groupe n'est plus à refaire. Du son, des lumières, du feu, des explosions, un homme-torche, en veux-tu en v'là! Mais vous devez vous en doutez, un groupe étranger qui se déplace une fois par décennie ne vend pas non plus ses billets à rabais...


Suis-je bien sur le blog des Éconos?

La réponse est oui. Économiser, ce n'est pas toujours facile, car ça demande souvent de la réflexion (en ai-je vraiment besoin?) et de la retenue (j'aimerais ça moi aussi, avoir un 4X4 flambant neuf, avec un moteur puissant et un système de son qui attire l'attention... mais bon, un bref retour à la question précédente et je range mon porte-monnaie). Tout ça pour dire que pour maintenir le cap vers un objectif monétaire, il faut aussi se prévoir un budget pour les petites folies, question de faire baisser la pression de la soupape.


Bien que je sois généralement plus que raisonnable en ce qui a trait aux dépenses, je n'ai pas regretté un seul instant d'avoir acquis les billets pour assister à ces deux événements. Alors que le premier groupe est réputé pour mettre en scène le "beau" et susciter l'émerveillement, le second cherche plutôt à provoquer par des images chocs (voir ci-dessus pour un aperçu) et des performances inédites. Dans un cas comme dans l'autre, la recherche de l'esthétique parfait pour perpétuer l'image voulue donne des résultats époustouflants et amène le spectateur à vivre des émotions qui survivront bien au-delà de la durée du spectacle. Après tout, on ne vit qu'une seule fois.

5 déc. 2010

L'esprit des fêtes en plein coeur de Longueuil

Samedi dernier, nous avons bravé le froid et nous sommes allés visiter le Marché de Noël & des Traditions de Longueuil. Je ne m'attarderai pas trop longtemps sur le sujet, puisqu'il en a été question dans le billet précédent, mais je voulais toutefois vous faire part de mon appréciation de l'événement.

Le chemin qui mène au Parc St-Mark (Vieux-Longueuil) a assurément de quoi plaire aux visiteurs: le quartier regorge de petits restos sympathiques et la Ville a pris le soin de fermer ses parcomètres pour la période des Fêtes (Rive sud: 1, Montréal: 0). Une fois sur place, difficile de ne pas être charmé par ce marché aux allures de village (chaque petite cabane abritant un artisan).



Mis à part la visite des kiosques, quelques activités incitent les visiteurs à y étirer leur séjour: un petit train fait monter les enfants à son bord; le Père Noël siège bien en vue dans la rotonde et des spectacles de danse folklorique ont lieu sur une petite scène aménagée au centre du parc. Pour se réchauffer un peu (grelotter en portant un gobelet de dégustation à sa bouche diminue sérieusement les chances de réussite), nous avons décidé d'entrer dans la jolie petite chapelle St-Mark.



À l'intérieur, une chanteuse et une pianiste, toutes deux agées de 16 ans, enchaînaient les airs traditionnels. Et c'était très beau. Au moment de terminer Adeste Fideles, je me suis même surprise à être émue par ce célèbre cantique interpreté par la voix cristalline de la jeune fille dans une chapelle à peine assez grande pour accueillir une cinquante de personnes. J'ai eu l'impression d'y vivre un moment vraiment sincère. Semble-t-il que les airs de Noël, on peut les entendre ailleurs qu'au Canadian Tire le 30 novembre, devant l'étalage des poincettias en plastique et des boules de Noël à 4 pour 12$... Mon cynisme en a pris un coup.

Marché de Noël et des Traditions de Longueuil
4 au 21 décembre 2010
Vendredis (15h à 20h), samedis 11h à 20h, dimanches 11h à 19h.

29 nov. 2010

L'ambiance des fêtes hors des centres commerciaux

Le décompte final est sur le point de commencer... Dans quelques heures à peine, nous tournerons une autre page du calendrier, la dernière de l'année 2010. Décembre, plus que tout autre mois, a cette particularité de stimuler notre désir non seulement de perpétuer les traditions, mais aussi de renouer avec celles qui se sont perdues au fil du temps. Outre le calendrier de l'Avent (et ses chocolats), ma préférée est sans nul doute les marchés de Noël, lieux par excellence de découvertes et de rencontres sociales.


Saveurs, couleurs et bonheur

Pour ceux qui n'auraient jamais mis le pied dans un tel endroit, voici quelques raisons de s'y déplacer. Tout d'abord, l'ambiance d'un marché de Noël est par définition festive : on y croise des passants souriants et des artisans fiers de partager le fruit de leur travail (huile sur toile, verre soufflé, sculpture, poterie, bijoux, etc.). un excellent moyen donc de dénicher des cadeaux originaux, quoique parfois un peu dispendieux. Règle générale, il est aussi possible de s'y délecter les papilles, puisque la plupart des kiosques à vocation gastronomique partagent généreusement leurs trésors avec les participants. C'est donc l'endroit idéal pour goûter à une gamme de concoctions sucrées : biscuits, chocolats, confitures, coulis, vinaigrettes, vins, portos, hydromels, cidres de glace et j'en passe! Juste de les énumérer, j'en ai l'eau à la bouche!


Un concept qui refait surface

De plus en plus de marchés de Noël s'organisent dans la province à chaque année. À Montréal, l'événement le plus couru est bien sûr le Salon des métiers d'arts. Ce dernier a malheureusement les inconvénients de ses avantages : de retour pour une 55e année consécutive et avec plus de 400 exposants, il s'agit du plus gros événement en son genre au Québec. Il ne faut donc pas s'étonner de devoir trimer dur pour se frayer un chemin et attirer l'attention des exposants lors des périodes de pointes. Par contre, on est assurés d'y trouver une grande diversité de produits.


Nouveau de cette année, le Marché Casse-Noisette se veut beaucoup plus humble. En plein samedi après-midi, nous arrivions à circuler plutôt facilement entre les kiosques des quelques 70 exposants. Par contre, ici l'entrée a un prix: les 5$ exigés à la billeterie contribueront entre autre à permettre à des enfants issus de milieux défavorisés d'assister à l'une des représentations de Casse-Noisette présentées ce mois-ci par les Grands Ballets Canadiens. La cause est noble. Pour ce qui est de l'ambiance, on repassera...






Finalement, sachez que plusieurs autres villes tiendront des marchés de Noël au cours des prochaines semaines, notamment Longueuil (3 au 20 décembre), Québec (Vieux-Port et Vieux Québec - ce dernier étant organisée par la Communauté Allemande Québec), Hemmingford (aussi sous la thématique de la culture allemande - 4 et 5 décembre), Joliette (9 au 23 décembre), L'Assomption (2 au 23 décembre) et bien d'autres... La plupart de ces marchés ayant lieu à l'extérieur, il faudra composer avec le facteur température. Mais n'est-ce pas un peu le fondement même de l'authenticité de ces événements?

16 nov. 2010

Bon pour le bedon (le mien, et tous les autres)

Ceux qui lisent ce blog de temps à autre ou qui me connaissent personnellement sont bien au fait de mon côté rationnel. Pourquoi se contenter de ne faire qu'un seul coup avec une pierre quand on sait que bien lancée, elle peut effectuer plusieurs rebonds? J'ai donc trouvé l'activité idéale pour la fin de semaine à venir et je suis fière de pouvoir affirmer qu'elle répond à mes trois critères : elle n'est pas dispendieuse (autrement, il n'en serait pas question ici!), et elle fera autant de bien à moi qu'aux autres. (Mais bon Dieu, quel suspense!)


Quand levée de fonds rime avec cupcakes

Vous avez bien lu! Les amateurs de petits gâteaux pourront se régaler l'esprit en paix, car dimanche prochain aura lieu la 2e édition du Cupcake Camp Montreal, une levée de fond organisée au profit de Jeunesse, J'écoute et de la Tablée des Chefs. Le don de 10$ suggéré à l'entrée permet au participant de déguster 3 cupcakes (offerts généreusement par les pâtissiers participants) et un café, qui aidera à faire fondre le tout. Pour rendre le tout interactif, l'événement met aussi en scène un concours pour couronner le meilleur cupcake (catégories pro, amateur et enfant) de même que le pire (et on a le droit de tricher pour y arriver semble-t-il!).

Les organismes


Tout le monde a probablement déjà entendu parler de Jeunesse, J'écoute. Depuis 1989, les bénévoles de cet organisme se dévouent auprès des jeunes qui vivent de la détresse ou de l'isolement et qui ont besoin d'un coup de pouce pour retrouver leur confiance en eux. Un peu moins connue, La Tablée des Chefs regroupent des cuisiniers et des pâtissiers professionnels qui veulent s'impliquer, que ce soit par la redistribution de surplus alimentaire, la préparation de repas pour les Moissons du Québec ou le transfert de leurs connaissances vers les populations moins favorisées. Avouez qu'il s'agit d'une façon originale de participer au financement de deux organismes à noble cause!
Cupcake Camp Montreal
Quand: dimanche, 21 novembre 2010, de 13h à 17h
Lieu: Fairmount Le Reine Élizabeth (900, boul. René-Lévesque Ouest)

28 oct. 2010

Pour le plaisir de cuisiner... et de partager

J'aime bien manger et, heureusement pour moi, j'aime bien cuisiner aussi. Un jour, une amie m'a proposé d'ajouter une nouvelle activité à notre horaire : une séance mensuelle de cuisine communautaire. Le concept est bien simple : il s'agit de réunir un petit groupe de personnes intéressées à passer un après-midi dans la cuisine, afin de préparer des plats qui seront partagés entre les participants à la fin de la journée.


Pour découvrir, se déculpabiliser, ou simplement échanger


Étant toutes deux célibataires à l'époque, l'idée était bien intéressante puisqu'elle nous permettait d'améliorer notre sort sur deux points. Primero : cuisiner en bonne compagnie. Segundo : pouvoir diversifier nos repas, car qui dit célibat, dit aussi manger à répétition le même plat (qui d'autre participe à l'élimination des restants?). Nous avons eu beaucoup de plaisir à essayer de nouvelles recettes et à comparer nos appréciations. Le contexte est également idéal pour préparer des recettes qui produisent souvent de grandes quantités qu'on se sent coupable de terminer en solo, que l'on pense aux biscuits, gâteaux et autres plaisirs pour dents sucrées.

Voilà donc pour la tranche de vie! Je tenais à la partager avec vous, simplement pour démontrer que cuisiner peut être considéré autrement que comme une corvée, mais plutôt comme une autre façon de profiter des petits plaisirs de la vie.

18 oct. 2010

Des fois, on a envie (ou besoin) de s'évader

C'est peut-être à cause du froid qui s'installe graduellement. Ou peut-être à cause de la noirceur qui, insidieusement, nous quitte un peu plus tard chaque jour et se permet même de revenir un peu plus tôt le lendemain. Toujours est-il que je me suis beaucoup plu à m'imaginer dans un autre décor ces derniers temps. Les tout-inclus de Cuba? Très peu pour moi. J'ai l'impression d'en avoir déjà fait le tour cent fois, sans jamais même y avoir mis le pied. Non, j'ai plutôt envie d'être émerveillée. N'est-ce pas le but du voyage que de découvrir ce qu'on n'avait encore jamais espéré vivre ou voir?

Une petite source d'inspiration

En ouvrant un tiroir tout à l'heure, j'ai retrouvé une brochure des Grands Explorateurs qui tombait à point avec mon moral. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le concept, il s'agit d'une soirée où les spectateurs visionnent d'abord un documentaire sur une contrée, un peuple ou encore une aventure méconnue et assistent ensuite à une conférence donnée par le réalisateur, véritable passioné de son sujet. Difficile de rester impassible.


Je n'ai pas eu la chance de voyager beaucoup jusqu'à présent, ayant fait le choix rationnel d'investir mes quelques économies à l'école et dans un moyen de transport. Par contre, le peu de fois où j'ai quitté ma zone de confort, je me suis arrangée pour en faire une expérience particulière et mémorable: road trip et camping de 6000km dans les Maritimes, immersion espagnole en famille d'accueil au Costa Rica et voyage en solo en auberge de jeunesse à San Francisco. D'un côté, je suis comme ça en général: je ne consomme pas beaucoup (pas de double sens ici), mais quand je le fais, c'est toujours de la qualité. Au moins, je suis rassasiée.


Les Grands Explorateurs, présentés dans 19 villes au Québec, nous proposent 6 destinations à découvrir en 2010-2011, en plus de deux soirées "hors-série". Cette année, envolez-vous avec eux vers l'Espagne, l'Indonésie, la Lybie, la Thaïlande, le Brésil et Istanbul. Le billet se vend 15,50$ à l'unité, un peu cher vous me direz, mais toujours moins qu'un psy!


Voici un aperçu de Playa Sàmara, côte Pacifique du Costa Rica!


10 oct. 2010

Allez les Bleus!

Si vous avez lu le billet précédent, vous savez déjà que je me suis (encore) lancée dans une nouvelle activité cette année. Il y a quelques mois, une amie m'écrivait afin de vérifier mon intérêt à me joindre à une nouvelle équipe qui voulait s'inscrire dans la ligue de Touch Football de Montréal. Ne connaissant absolument rien de ce sport, je me suis dit : "Mais quelle bonne idée!" (je vous rassure tout de suite, mes décisions importantes sont plus mûrement réfléchies). Les observateurs négatifs pourraient s'esclaffer de ce lamentable échec, puisque notre tableau des scores s'avère relativement déprimant (0 victoire, 14 défaites et près de 650 points contre). Optimiste de nature, je vois la situation tout autrement : à force de me présenter sur le terrain et de jouer tant à l'offensive qu'à la défensive, à défaut de disposer de remplaçantes en quantité suffisante, j'ai enfin compris les bases de ce sport on ne peut plus complexe et stratégique.


Fière supporter des Carabins!






Le 2 septembre dernier vers 18h, je marchais nonchalamment en direction du Pavillon Marie-Victorin sur le boulevard Édouard-Montpetit, car comme Bureau en Gros se plaisait à nous le rappeler, c'était déjà le temps de la rentrée. Ce soir-là, c'était aussi le premier match de l'automne des Carabins au CEPSUM, à deux pas de ma destination, et le "Tailgate" battait son plein : bbq à la disposition des spectateurs, animation, musique... Bref, l'ambiance était festive. J'avoue avoir trouvé difficile de devoir continuer mon chemin pour aller m'asseoir sagement sous les néons de la classe. En quittant l'école quelques heures plus tard, le stade résonnait encore sous les cris des partisans. C'est à ce moment que je me suis découvert une fibre "patriotique" scolaire : "Moi aussi je veux les encourager!", ai-je pensé.


Accompagnée de mon fidèle amoureux (qui ne s'est pas fait prier d'ailleurs, étant lui-même un ancien joueur et toujours aussi passionné de football), j'ai donc assisté hier au match qui opposait les Carabins de l'Université de Montréal au Rouge et Or de l'Université Laval, un bon spectacle en perspective puisqu'il s'agit des deux meilleures équipes universitaires du Québec. D'ailleurs, le match a été présenté à guichet fermé pour la deuxième fois seulement depuis 2002, soit devant une foule composée d'environ 5100 partisans bleus et rouges. Jusqu'à la mi-temps, l'équipe locale menait la partie 11 à 6. Par contre, les visiteurs sont revenus en force au cours de la deuxième demie et ont forcé les Bleus à s'incliner 12 à 19. Ce fut tout de même un superbe après-midi, frais mais ensoleillé, où nous avons pu apprécier le talent de très bons joueurs, qui auront peut-être un jour leur place dans le sport professionnel.




Les étudiants peuvent assister au match pour 12$, tandis qu'il en coûte 23$ pour les partisans réguliers (tous frais inclus). Il reste encore deux matchs à disputer au CEPSUM cet automne (vs Concordia le 22 octobre et Bishop le 30 octobre), tandis que les Bleus se rendront à McGill le 9 octobre. Chaque match présenté à domicile est précédé du fameux Tailgate auquel tous les partisans sont invités. On peut suivre les différentes équipes de l'Université de Montréal sur Facebook.



5 oct. 2010

S'en remettre au hasard...

Dimanche 3 octobre, 9h00, sur un terrain de football de l'est de l'Île. Je sautille sur place afin de venir à bout de mes frissons, en attendant impatiemment que le reste de mon équipe arrive enfin sur place. Cinq minutes plus tard, toutes les joueuses sont là, mais le verdict tombe: défaite par défaut, puisqu'il nous manque un protecteur de but. L'arbitre est grognon et ne veut pas s'occuper d'une partie amicale. J'enlève mes crampons et regarde le soleil matinal : tant qu'à être debout si tôt, pourquoi ne pas en profiter?


Sous l'impulsion du moment


J'appelle mon amoureux et lui annonce la bonne nouvelle : "Hey! Devine quoi! Je ne joue pas! Habille-toi décontract, on s'en va se promener!" Heureusement pour moi, il est généralement coopératif. En arrivant à la maison, je prépare un petit lunch et nous partons vers le Mont St-Hilaire, vu sa proximité et l'heure tardive, en vue de faire une petite ascension. Comme je m'y attendais, l'idée était populaire ce jour-là et il y avait foule à l'entrée. Au lieu de perdre notre temps à attendre, nous avons décidé de poursuivre notre route afin de trouver un endroit où nous pourrions déguster nos victuailles. Nous nous sommes donc retrouvés dans le stationnement d'un bar miteux (de l'extérieur du moins), mais qui avait tout de même l'avantage de nous offrir cette vue:




Quand on n'a pas de plans


Partir sans avoir de destination précise peu mener vers toutes sortes de trouvailles: un kiosque de produits du terroir, un festival local (pourquoi pas le Festival des gros casques de Yamachiche?), un antiquaire qui étale sa marchandise dans son garage, des paysages inoubliables... Tant qu'à partir à l'improviste, aussi bien agripper son appareil photo pour croquer sur le vif les scènes que l'on croise en chemin. Ma soeur et moi sommes aussi déjà parties pour une fin de semaine, munies d'un sac contenant des directions (est, ouest, nord et sud) et des distances variées. Nous nous sommes ainsi retrouvées à Victoriaville, sans autre raison que le hasard de la pige, où nous avons dégusté la traditionnelle poutine, fierté locale. Bien sûr, on ne frappe pas le mil à tout coup. Par contre, même la plus petite découverte vaut mieux qu'un dimanche après-midi assis face au téléviseur.

13 sept. 2010

Pourquoi pas un peu de sport?

Quand on y pense bien, l'arrivée des médias sociaux a réellement changer nos habitudes de vie. Mon amie d'enfance publie des photos de son tout nouveau bébé? J'en suis la première spectatrice! Marc Cassivi questionne et Guy A Lepage se positionne? Je leur envoie directement mes réactions! Jusqu'ici, tout va bien, puisqu'il ne s'agit que de relations virtuelles entre deux êtres humains bien réels. Quand est-il lorsque l'entreprise du coin tente de s'immiscer dans le portrait? Certes, au départ, il y a eu quelques tentatives infructueuses d'immersion "sociale", alors que certains opportunistes n'ont cru y reconnaître qu'un média publicitaire de plus. Cependant, les années ont passé et de plus en plus d'entreprises semblent avoir adopté le bon ton pour y survivre. La recette? Faire vivre une véritable expérience à ceux et celles qui les supportent fidèlement. Voici donc deux opportunités intéressantes pour les Éconos sportifs et sportives d'entre nous. À noter que dans les deux cas, vous pourrez confirmer votre présence en vous rendant directement sur la page Facebook des organisateurs.

lululemon athletica

Qui ici savait que cette chaîne de boutiques de vêtements athlétiques offre des cours tout à fait gratuitement? Moi non, jusqu'à ce que je reçoive une invitation via Facebook pour participer à un cours de Zumba (un merci spécial à Kathleen!). En visitant la section "localiser votre boutique locale" (traduction libre de "Find your local store") du site web de l'entreprise il est possible d'obtenir l'horaire de tous les cours offerts dans chacune des succursales. Que vous soyez plus tradionnels (yoga en plein air) ou aventuriers (pourquoi pas du budokon?), vous risquez d'avoir beaucoup de plaisir à vous rendre à l'une ou l'autre des sessions pour essayer de nouvelles techniques.


lolë

Toute nouvelle boutique de la rue St-Denis (les portes ouvriront pour la première fois vendredi le 17 septembre), Lolë a décidé de s'établir en grand. En effet, la boutique convie les amateurs à participer à une série d'activités en plein air qui aura lieu le lendemain, soit le samedi 18 septembre, au Parc Lafontaine. Au menu: cardio danse, yoga/pilates, cardio plein air et "hula hoop". Un petit détour par leur site web m'a fait remarqué qu'il semble aussi y avoir d'autres rendez-vous sportifs dans les autres villes canadiennes. Un site à surveiller donc, pour voir ce qui s'annonce à Montréal.

MAJ: Le but n'étant pas de faire de la promotion ciblée, si vous connaissez d'autres boutiques du genre qui invitent leur clientèle à s'activer avec eux, n'hésitez pas à en faire part dans les commentaires!

5 sept. 2010

Journée portes ouvertes à la SÉPAQ

Avis aux amateurs de plein air et de paysages à couper le souffle: courez vers vos agendas et réservez tout de suite votre dimanche 19 septembre. Ce ne sera ni pour le traditionnel brunch familial et encore moins pour la virée hebdomadaire à l'épicerie, mais bien pour participer à la toute première journée portes ouvertes de la SÉPAQ organisée dans le cadre de son 25ème anniversaire. Toute la journée, l'accès aux parcs provinciaux sera donc gratuit et une multitude d'activités et d'animations s'y dérouleront.

Notre territoire: une richesse à découvrir

Que ce soit pour de la randonnée en terrain plat ou en montagne, pour un séjour de quelques heures ou de quelques jours, à proximité des milieux urbains ou des régions sauvages, les différents parcs de la province offrent des possibilités qui satisferont tous les goûts et qui ne manqueront pas d'impressionner le visiteur. Dans un rayon d'environ une heure en voiture autour de Montréal, on retrouve principalement des parcs dont le relief est plat ou lègèrement valloneux (parc des Îles-de-Boucherville, parc d'Oka, parc du Mont-St-Bruno et parc de la Yamaska). Pour une expérience plus dépaysante qui accélèrera votre rythme cardiaque, il faudra toutefois faire quelques heures de route qui en vaudront le trajet. À noter: même sans "portes ouvertes", le tarif régulier de 3,50$ par adulte est très abordable.

Quelques souvenirs personnels

Afin d'illustrer mon propos, voici quelques photographies prises lors de différentes escapades dans notre belle province. Avis aux plus observateurs, j'ai effectivement un faible pour les paysages montagneux!

Parc des Grands-Jardins (Charlevoix): après avoir monté un dénivelé de près de 400 mètres, on atteint une altitude d'un peu plus de 900 mètres qui offre une vue incomparable de la région. J'ai fait cette ascension avec ma soeur en mai 2009. À l'arrivée au sommet, je n'ai pu réprimer un sourire lorsqu'elle s'est exclamée: "Wow! c'est vraiment le plus beau pique-nique de toute ma vie!".


Parc marin du Saguenay: Nous avons bravé le vent et le froid (il devait faire environ 10°C en plein mois de juillet), afin d'atteindre ce point d'observation pour le moins unique. Si la température avait été plus clémente, nous aurions pu découvrir le fjord en zodiac ou même en kayak et peut-être apercevoir l'une des neufs espèces de mammifères marins qui y habitent durant la saison "chaude".

Parc du Mont-Tremblant: J'y ai campé durant la fin de semaine de l'Action de Grâces en 2008. Le spectacle flamboyant des couleurs automnales m'en a fait oublier la température fraîche du mois d'octobre! Il existe de nombreux sentiers dans ce parc et il est important d'en vérifier le niveau de difficulté et la durée avant de partir et ce, afin d'être bien préparés. Vu la proximité de Montréal (environ 2 heures de route), il s'agit d'un excellent parc pour voir de superbes paysages.

27 août 2010

Des billets à rabais

Deux billets pour le Cirque du Soleil? 190$... Une passe individuelle pour Osheaga? 135$... Une soirée au Centre Bell pour encourager nos Glorieux? On n'en parle pas! Décidément, assister à un événement, ça a un prix. Sans compter les frais de service et de livraison (même si j'achète via internet et que j'imprime mes propres billets? Pas d'exception pour ceux qui transigent de la maison!). Ajoutez à ce montant déjà substantiel les coûts reliés au transport et au stationnement (une mention spéciale à l'inflation des tarifs à proximité des lieux les soirs d'événements). Bref, on voit le portrait. Pour continuer à s'amuser sans trop débourser, il y a un site tout indiqué: atuvu.ca.

 
Petit train va loin!

 
C'est tout à fait par hasard que j'ai connu l'existence de ce site il y a de cela quelques années déjà, par l'entremise d'une carte promotionnelle tendue par une main inconnue quelques instants à peine avant de franchir les tourniquets du métro. La dite carte a réussi à traverser l'épreuve du temps grâce son emplacement de choix dans le fond de mon sac à main, attendant patiemment son heure de gloire. Étant constamment à l'affût de nouvelles ressources et idées, je savais bien qu'un jour j'allais l'exploiter.

 
Un concept novateur


Deux objectifs sont à l'origine du site: participer au rayonnement des arts de la scène et procurer aux membres des avantages intéressants concernant l'accès aux spectacles participants, que ce soit par des pourcentages de rabais à l'achat de billets, des promotions "2 pour 1" ou même des entrées gratuites. Tandis que l'offre de spectacles varie en fonction de ce qui est présenté en salle, le site tente constamment de rejoindre un public assez large grâce à son éventail de catégories (musique, humour, théâtre, etc,). Petit bémol cependant, certains spectacles sont exclusivement disponibles aux membres VIP, c'est-à-dire ceux qui paient un certain montant pour adhérer. Vous n'y trouverez sans doute jamais de billets pour U2 à moitié prix, mais vous aurez sans doute l'occasion de découvrir de nouveaux talents et parfois même de reconnaître certains noms populaires comme celui de Daniel Lemire ou de Jean-Thomas Jobin.


25 août 2010

Petit guide pour échanger des vêtements entre amies avec succès

Il y a des signes qui ne mentent pas. L'air frais du matin, le soleil qui se hâte de disparaître le soir, la circulation qui s'intensifie au fil des jours... Au risque de passer pour une rabat-joie, force m'est d'avouer que l'automne est presque à nos portes. Mais n'affichez pas ces airs attristés, car qui dit changement de saison, dit aussi changement de garde-robe! Afin d'éviter de dépenser des sommes astronomiques au centre d'achat, pourquoi ne pas organiser une petite soirée entre filles pour une amusante soirée de "swap" qui permettra d'alléger ses tiroirs des vêtements oubliés pour les regarnir aussitôt de nouvelles trouvailles?

Trier, échanger et repartir à neuf!

Que vous soyez sur le point de redécouvrir les vêtements qui sommeillent dans vos boîtes depuis six mois, où que vous ayez porté vos chandails de laine tout l'été (la faute à la surutilisation de l'air climatisé en milieu de travail), vous possédez assurément certains morceaux en bon état qui vous inspirent maintenant une moue désintéressée mais qui pourraient faire l'envie des autres. Si tel est le cas, il est grand temps d'inviter vos amies et leurs amies à se réunir pour participer à l'événement. Tout d'abord, il est préférable de s'assurer de la présence d'une dizaine de personnes de taille similaire, ce qui permettra une quantité de vêtements intéressantes. On peut aussi ajouter à la variété en apportant divers accessoires (bijoux, ceintures, sac à main, etc.). Lorsqu'un item fait l'envie de plus d'une aspirante propriétaire, on vote selon le style ou bien on les laisse argumenter et nous convaincre! À la toute fin, les morceaux qui n'auraient pas trouver preneure pourraient être déposés dans un centre de cueillette de vêtements usagés. Tiens donc! En plus, on fait une bonne action!



Et pour arroser la soirée

Parce qu'il reste tout de même plusieurs belles journées à venir, pourquoi ne pas se désaltérer d'une boisson maison tout à fait estivale? Voici une délicieuse recette de sangria qui m'a été donnée par une de mes professeurs d'espagnol.

Pour concocter la potion, il faut:

-1 bouteille de vin rouge sec
-1 de chaque: orange, citron, lime, tous tranchés
-1 tasse d'eau
-1/2 tasse de sucre
-Facultatif: raisins, pêches, pommes, bâton de cannelle, 1 once de cognac

Il suffit de faire chauffer l'eau et le sucre dans une casserole jusqu'à dissolution, puis d'éteindre le feu. On y met les tranches d'agrumes et on laisse macérer pendant environ 4 heures. Par la suite, on verse le vin dans un pichet ou un bol et on ajoute le sirop d'agrumes au goût, puisqu'il est assez sucré. On ajoute les ingrédients facultatifs (si désiré) et les glaçons. Finalement, on sert et on déguste! Gageons que l'échange n'en sera que plus amusant!

13 août 2010

Pour mélomanes apprentis ou aguerris

J'adore la musique classique. Ayant moi-même appris à jouer de quelques instruments et fait partie d'orchestres étudiants, je ne peux qu'admirer le talent et la maîtrise dont font preuve les "vrais" musiciens. Malgré cette admiration manifeste, j'hésite tout de même à me procurer des billets afin d'assister à des concerts professionnels. D'abord, les coûts sont généralement élevés. Ensuite, je ne peux m'empêcher de me poser la question de la rentabilité de l'achat: "Vais-je en profiter à 100% ou mon esprit se mettra-t-il à errer au bout d'une vingtaine de minutes?" Si vous êtes comme moi, vous apprécierez sans doute ce compromis!

Le Vieux-Montréal s'offre aux mélomanes

Cet été, la Société du Vieux-Port fixe deux rendez-vous hebdomadaires plutôt qu'un aux amateurs de musique. Tout d'abord, l'heure du lunch s'anime les jeudis jusqu'au 26 septembre avec les Midi-Concerts, présentés en alternance à la Place Jacques-Cartier et à la Place d'Youville (près du musée Pointe-à-Callière). La programmation variée offrira tour-à-tour du jazz et de la musique baroque, mais aussi des chansonniers et un trio celtique. Les visiteurs de fin de semaine sont quant à eux attendus aux Brunchs du dimanche, qui ont lieu de 11h à 13h à la Place Jacques-Cartier jusqu'au 29 août, pour une prestation d'une section de 4 à 6 musiciens de l'Orchestre Métropolitain (dirigé par Yannick Nézet-Séguin).

J'aime beaucoup le concept de ces deux événements, car ils permettent à un plus grand nombre de gens, que ce soit des amateurs fidèles ou des passants étonnés, d'apprécier des styles musicaux souvent perçus comme trop intellectuels pour être accessibles et divertissants. La performance de ces spectacles en pleine heure de repas favorise aussi l'établissement d'un moment convivial, où l'on mange en famille, entre amis ou entre collègues, tout en relaxant grâce à la mélodie des instruments et à la chaleur du soleil.

Savoureuse collation d'après concert

Après avoir récompensé ses oreilles avec un concert de musique classique, pourquoi ne pas penser à rassasier son estomac d'un délicieux petit dessert? Dans l'ombre de la Basilique Notre-Dame, les amateurs de cupcakes découvriront le paradis des petits gâteaux colorés (dans un local qui l'est tout autant!). Pour prix très raisonnable (environ 3$ avant taxes), Les Glaceurs vous concoctent de savoureuses recettes : cupcakes au sucre à la crème, au thé vert, à la lime et coco (voir photo), au café, à la menthe, à l'orange et chocolat, et j'en passe! Chaque visite est unique, puisque les saveurs sont disponibles en rotation et qu'il est ainsi difficile de prévoir à l'avance l'heureux dessert élu. Le trajet jusqu'au comptoir s'en trouve ainsi agrémenté, puisqu'on ne peut cesser de comparer ses envies du moment et d'espérer secrètement que le fameux cupcake aux oréos sera cette fois placé sous la vitre!



453, rue St-Sulpice
514 504-1469

1 août 2010

BBQ : recevoir sans se ruiner

1er août... Un mois a passé déjà depuis la journée nationale du déménagement. Le taux de stress et le nombre de boîtes ont graduellement diminué, les meubles ont trouvé leur emplacement final et les fournisseurs de service ont finalement terminer de brancher leurs fils, reconnectant ainsi les nouveaux résidents au monde extérieur (une mention spéciale à mon fournisseur internet qui aura mis 3 semaines avant de réactiver ma connexion). Pour profiter du beau temps et des nouveaux lieux, quoi de mieux qu'un barbecue entre amis? Si on est plusieurs à avoir déménagé ses pénates, ce sera un bon prétexte pour visiter les nouveaux logis de chacun et s'inspirer d'idées déco tout en partageant de bons moments avec les copains.



C'est bon pour le bedon!



Tout barbecue qui se respecte comporte une période de cuisson sur le grill, cela va sans dire. Cependant, recevoir les amis à la maison n'est pas nécessairement synonyme de dépenses extravagantes, malgré le coût parfois élevé des bonnes coupes de viande. En effet, pour ménager son budget (généralement malmené par les dépenses successives liées au déménagement), on peut opter pour deux possibilités. Tout d'abord, il est possible d'organiser un gueuleton communautaire, en demandant à chacun d'apporter un plat à partager avec les autres. En cette période estivale, les trempettes au guacamole, les salades rafraîchissantes (la combinaison tomate, concombre, fromage feta et fines herbes est toujours gagnante) ou même les bouteilles de vin rosé sont toujours très populaires.



Deuxième option: laisser à chaque convive le soin d'apporter son repas, tout en lui fournissant le grill ou les condiments de base. Dans ce cas, il est possible de remplacer le hot-dog traditionnel en passant chez un boucher afin d'y dénicher des saucisses de meilleure qualité et dont les saveurs seront plus variées (érable, chipotle, vin rouge, etc.). On peut aussi faire griller une poitrine de poulet et en faire un sandwich avec un pain tartiné d'une mayonnaise préparée à l'avance (rafraîchissante à la coriandre; piquante au sambal oelek, sucrée à la mangue ou encore épicée à la poudre de cari). Bref, il existe un menu spécial pour chaque appétit!

24 juin 2010

La saison des feux

Non, il n'est pas question ici des feux de camp, même si la guimauve flambée demeure une tradition bien ancrée pour tous les campeurs ou amis qui aiment se retrouver autour d'un brasier. Il ne s'agit pas non plus des feux de forêts qui font rage par temps sec, puisque bien qu'impressionnant, ils constituent un spectacle plutôt désolant. Pour une 26ème année consécutive, des artificiers professionnels venus de partout sur le globe illumineront le ciel des montréalais tous les samedis soirs jusqu'au 14 août dans le cadre de l'International des Feux Loto-Québec.

Un feux, ça reste un feux, non?

Eh bien non, justement! Les firmes qui s'y présentent rivalisent de talent et d'ingéniosité afin de rafler le Jupiter d'or, récompense ultime remise à la meilleure prestation pyromusicale de la saison. Certaines d'entre elles convoiteraient même le premier prix afin d'établir leur réputation au niveau international. L'International constitue donc une merveilleuse occasion pour voir des formes, des couleurs et des rythmes tous plus étonnants les uns que les autres. Par exemple, la semaine dernière, la firme San Pei de Taiwan a ébloui la foule avec des feux en forme de poissons, de chats et même de bonhommes sourire.

Pour un accès sans billet

Bien que les spectacles soient conçus pour être observés à partir du site de La Ronde, d'autres endroits offrent d'excellents points de vue aux spectateurs sans billet. Personnellement, j'aime bien sortir au métro Papineau pour aller m'asseoir soit au bord de l'eau (au sud de la rue Notre-Dame), soit directement sur le pont Jacques-Cartier, puisque la circulation automobile y est interdite à partir de 20h les soirs de feux. Dans les deux cas, la vue permet de voir tant ce qui se passe dans le ciel qu'au ras du sol, contrairement à ce qu'on peut apercevoir à partir du Vieux Port ou de Longueuil. N'oubliez pas d'apporter votre lecteur mp3 s'il capte les ondes radio, puisque vous pourrez ainsi synthoniser le 105,7 Rythme FM afin de ne rien manquer de la trame sonore du spectacle!


En terminant, voici un extrait des feux de Taiwan du 19 juin 2010.





International des feux Loto-Québec
à 22h, tous les samedis du 12 juin au 14 août 2010
Prochaine prestation: Pologne (26 juin)

16 juin 2010

Un peu d'air frais et beaucoup de fraises!

Il fait beau et vous êtes mûrs pour une balade loin du béton, des foules et de la circulation dense causée par la construction. Si vous disposez d'une voiture, c'est le temps d'aller explorer les régions environnantes, puisque les fraises aussi sont mûres et n'attendent qu'un coup de main pour se retrouver dans votre assiette!

Un plaisir simple, mais ô combien satisfaisant

On s'entend, l'autocueillette de fruits n'est pas l'activité la plus excitante en soi. Être mi-debout mi-accroupi pendant quelques heures, en plein soleil et taché de jus de fruits, on a déjà vu mieux. D'autant qu'on peut s'en procurer sans effort au supermarché du coin. Cependant, il y a quand même une satisfaction subtile qui s'installe en moi quand je me rend compte que les fraises dans mon casseau sont définitivement les plus belles du champs (tant pis pour les suivants!). Sans compter que ça me donne l'occasion de perpétuer une importante tradition inculquée par ma chère mère : chaque séance d'autocueillette doit être récompensée par une quantité de fruits à déterminée et consommée in situ. L'après cueillette n'est pas à négliger non plus, puisqu'une foule d'options s'offrent ensuite : fraises natures, dans les céréales du matin, en shortcakes, en milkshakes, en mousse,... Bref, quand on aime un aliment, il y a peu de limites aux usages qu'on peut en faire, un peu comme cette scène du film Forrest Gump dans laquelle Bubba énumérait à Forrest toutes les possibilités culinaires liées aux crevettes.

D'accord, mais où?

Les régions entourant Montréal regorgent de lieux où il est possible de partir soi-même en quête du fruit parfait. Une petite recherche effectuée sur Google vous permettra de trouver le champs qui vous convient, que ce soit sur la rive nord, à Laval (voir le site Saveurs de Laval pour plusieurs adresses utiles) ou en Montérégie. Lorsque je suis allée à la Fête du chocolat de Bromont il y a quelques semaines, j'ai fait un petit arrêt au kiosque de la ferme Les fraises de Louis Hébert afin de déguster un moût et une liqueur de fraises tout à fait délicieux. J'y ai aussi appris qu'on peut se procurer leurs produits directement sur place (à environ 45 minutes de Montréal) et qu'ils ouvrent leurs champs au public (avis à ceux qui aiment avoir l'opportunité de faire d'une pierre deux coups!).

9 juin 2010

L'été s'amène et la ville s'anime!

Les signes ne mentent pas : l'été est définitivement à nos portes quand les nombreux festivals montréalais annoncent leur programmation. Cette année, nous aurons même droit à du divertissement hâtif puisque les Francofolies auront désormais lieu dès la mi-juin. Coup d'oeil sur la 22ème édition du plus grand festival de musique francophone au monde.

Neuf jours de spectacles pour tous les goûts

Malgré l'annonce du retrait de la subvention fédérale à quelques semaines seulement du début de l'événement, les organisateurs semblent avoir réussi à tirer leur épingle du jeu. En effet, la programmation 2010 offre aux festivaliers quelques 160 concerts extérieurs gratuits, dont 9 événements majeurs qui auront lieu à raison d'un par jour à l'Espace Ford. Encore cette année, les Francofolies se dérouleront sur 7 scènes aménagées autour de la Place des Arts et de la toute nouvelle Place des Festivals. Parmi les spectacles qui ont attiré mon attention, je nommerais entre autre Les Breastfeeders, Coeur de Pirate (surtout pour la présence de Dumas), Mononc' Serge et Anonymus, Pépé goes Français et Xavier Caféine. La contestataire en moi se laissera aussi fort probablement tenter par la prestation des Vulgaires Machins, qui aura lieu le 16 juin au Métropolis. Question de se mettre dans l'ambiance, voici le vidéo de "Compter les corps" (2006).





Fous des Francos! - L'opération solidarité

L'ambiance qui règne au centre-ville lors des Francofolies vous fait vibrer? Vous apprécier le fait de pouvoir y découvrir de nouveaux talents ou d'aller y faire la fête avec vos musiciens et chanteurs préférés? La défense de la culture francophone est une cause qui vous est chère? Peu importe vos motivations, vous pourrez désormais afficher publiquement votre solidarité à l'événement. Comment? En vous procurant un bracelet spécial qui sera offert pour toute contribution volontaire de plus de 5$. Pourquoi? Pour participer au financement de la programmation gratuite du Festival qui, malgré ses commanditaires, doit tout de même trouver des fonds pour combler le vide d'un peu plus de 1 million de dollar causé par l'absence de la subvention d'Industrie Canada. Les bracelets seront disponibles sur le site de l'événement, au Metropolis et à la Maison Rio Tinto Alcan.

Les Francofolies de Montréal
10 au 19 juin

J'aimerais en profiter pour offrir ce billet à une amie très chère qui quitte la métropole au moment même où débute son festival préféré. Bonne chance Annie :)




3 juin 2010

Un petit saut au Parc Jean Drapeau

Si je vous parle du Parc Jean-Drapeau, à quoi pensez-vous? Au Casino? Certes, l'entrée est gratuite, mais ils sont plutôt naïfs ceux qui pensent revenir avec un magot. À La Ronde? Des sensations fortes, oui, mais à 40$ par personne, sans compter les gueuletons, les jeux d'adresse et les photos souvenir, on repassera pour les économies! Et pourquoi pas la Biosphère? Mais quelle bonne idée! D'autant plus que l'entrée sera gratuite toute la fin de semaine pour fêter son 15ème anniversaire.

La Biosphère, un endroit unique en son genre

Ancien pavillon américain de l'Exposition universelle de 1967, la Biosphère est sans contredit devenu un symbole architectural de la ville de Montréal. Dès le départ, cette structure en forme de shpère d'une hauteur de 20 étages était destinée à une vocation hors du commun. Aujourd'hui, elle abrite le seul musée de l'environnement en Amérique du Nord (ceux qui me connaissent reconnaîtront ici l'écolo qui sommeille en moi). Sa mission : sensibiliser la population à différents enjeux tels que les changements climatiques, le développement durable, l'importance de la biodiversité, sans oublier l'eau, ressource fondamentale de la vie sur Terre. Jusqu'en octobre 2010, l'exposition interactive Tic Tac Tox illustrera les conséquences de différents produits d'usage courant sur l'environnement et le corps humain. Il est aussi possible de visiter une maison écologique approvisionnée en énergie solaire qui, malgré le fait qu'elle ait été construite pour limiter son impact sur l'environnement, répond tout de même à nos attentes en matière de confort. Un site qui vaut assurément le détour pour réfléchir sur ses habitudes personnelles et leurs conséquences collectives.

La Biosphère
Entrée gratuite les 5 et 6 juin 2010, 10h à 18h
En tout temps, un rabas de 25% est accordé aux visiteurs qui ont utilisé un transport "vert" pour se rendre.

Un peu de musique au Piknik Elektronik

Si la température est propice, vous pouvez aussi faire le plein musique électronique à deux pas de la Biosphère. L'événement, qui en est à sa 8ème édition, mettra en vedette des djs de renommée internationale de même que des artistes locaux. En cas de pluie, il est conseillé de surveiller le site web car les spectacles sont généralement déplacés vers une salle du centre-ville. À noter : Piknik Elektronik s'est aussi doté d'un plan de développement durable, qui inclut notamment l'utilisation de vaisselle recyclable ou compostable, l'installation de bacs de récupération sur le site, la réduction de la publicité imprimée et l'obtention éventuelle de la certification "événement écoresponsable". Ça fait toujours un peu de bien de savoir que même dans les loisirs, on fait notre part pour la planète.

Piknik Elektronik
Place de l'Homme, du 23 mai au 3 octobre 2010
Billet: 10$

31 mai 2010

Du cinéma indépendant, svp!

Cette semaine, la température s'annonce idéale pour profiter du 7ème art. Ne cherchez pas dans les grandes salles: la sélection y est peu intéressante et de toute façon, on ne s'en sort pas à moins de 20$ (même le mardi, puisqu'en général, on en profite pour succomber aux grignotines salées et sucrées qui nous sont offertes dans des formats qui n'ont rien de réguliers). Dirigez-vous plutôt vers l'ouest du centre-ville, où l'équipe du Cinéma Politica de l'Université Concordia vous attend pour une série de projections gratuites de documentaires et de métrages choisis sous le thème "Montréal à l'écran".

Une ville, cinq soirées, douze films

Afin d'asurer une diversité dans les genres et les contenus, les deux organisateurs de l'événement, un professeur de cinéma de l'Université et son étudiant à la maîtrise, ont construit une programmation couvrant sept décennies de cinématographie. Le but? Provoquer la réflexion sur la métropole, son histoire, sa culture et les enjeux politiques qui y ont eu lieu. Deux des cinq séances sont déjà passées, mais les trois soirées à venir sont très prometteuses. Par exemple, le film "Montréal vu par", projeté ce soir, est constitué de six histoires fictives dont les thèmes centraux (l'amour, la mort, le sexe, le hockey, l'art et l'architecture) ont été abordé avec une couleur définitivement locale. Réalisés par six Canadiens, dont Denys Arcand et Léa Pool, les sketchs promettent des points de vue très variés sur la vie à Montréal. Même l'affiche, clin d'oeil contemporain aux oeuvres d'Arcimboldo, donne une idée du caractère hétérogène des idées et des influences à la base du film. L'horaire complet des trois soirées de projection est disponible sur le site de Cinéma Politica (Montreal On Screen).

Du cinéma toute l'année

Il est aussi possible d'assister aux soirées du Cinéma Politica le reste de l'année. L'équipe se définit comme un réseau universitaire à but non lucratif dont la vocation est de présenter des documentaires et des films indépendants portant sur des enjeux politiques peu visibles dans les médias tradionnels. Toutes les projections sont gratuites. Par contre, il est possible d'effectuer un don volontaire au responsable qui nous accueille à la porte et il est recommandé de le saluer, même si on entre sans payer. À fréquenter si on aime le cinéma provocateur et le brassage de nouvelles idées.

Cinéma Politica
Cinéma de Sève, Université Concordia
1400, de Maisonneuve Ouest

24 mai 2010

La Journée des musées montréalais : être touriste chez soi



Que diriez-vous d'avoir accès gratuitement à une trentaine de musées montréalais durant toute une journée, sans avoir à vous préoccuper de vos déplacements ou du stationnement? Intéressant, n'est-ce pas? Eh bien, c'est votre jour de chance puisque la 24ème édition de la Journée des musées aura justement lieu dimanche prochain, soit le 30 mai 2010.




De quoi s'agit-il?



La Journée des musées, c'est l'occasion pour la population de se réapproprier ses sites touristiques et culturels, dont la richesse du contenu n'est souvent appréciée que par les visiteurs étrangers. C'est aussi l'occasion de découvrir les musées qu'on n'a pas encore pris le temps de visiter ou même, de redécouvrir ceux que l'on cotoie quotidiennement sans ne plus les remarquer. En plus de donner accès gratuitement à leurs expositions permanentes et temporaires, la plupart des musées participants offriront aussi des animations et des activités spécialement conçues pour cette journée. Afin de planifier vos activités, je vous recommande de consulter le site web officiel, puisque vous pourrez en même temps consulter les informations sur les itinéraires des navettes qui feront le relais entre les différents lieux participants.



Quelques suggestions




Voici trois musées qui ont capté mon attention et qui, selon moi, vaudront le détour lors de cette journée thématique. Tout d'abord, un arrêt au Musée McCord d'histoire canadienne s'impose. En effet, on y procédera dans quelques jours à l'inauguration de l'exposition "Artisans du rêve - costumes du Cirque du Soleil", créée pour souligner les 25 ans de savoir-faire des créateurs de costumes de la troupe internationale. On pourra entre autre y apprécier vingt-cinq costumes complets, une trentaire d'accessoires et une cinquantaine de capsules audios et vidéos. Ce sera donc l'occasion idéale pour entrer dans les mythiques coulisses du Cirque.



Par la suite, vous pourriez vous diriger vers le Château Ramezay et vous mettre en appétit avec l'exposition "À table!", qui explore la culture culinaire des Québécois, de l'arrivée des premiers habitants à aujourd'hui. À travers l'exposition, on en apprendra davantage sur différents aspects tels que les aliments consommés dans la province, les méthodes de conservation employées, ainsi que les us et coutumes, parfois étonnants, liés aux plaisirs de la table. Par exemple, saviez-vous que le tradionnel repas de cabane à sucre nous provient tout droit de la culture britannique? Un "must" pour les amateurs de bonne bouffe qui aimeraient en savoir plus long sur l'objet de leur plaisir gourmand!



Finalement, je vous propose de faire un saut au Château Dufresne, une luxueuse résidence dont la construction a été achevée en 1918 et qui a été classée monument historique en 1976. En plus de pouvoir admirer les meubles, oeuvres d'art et objets personnels de la famille Dufresne qui donnent vie aux différentes pièces de la résidence, les visiteurs pourront aussi apprécier le talent de Guido Nincheri. Les vitraux et toiles de l'artiste italo-canadien, dont le côté profane a suscité une certaine controverse dans les années 1950, se retrouvent au centre d'une exposition temporaire. Malheureusement, le studio de vitrail de Nincheri sera accessible tous les dimanches de l'été, sauf lors de la Journée des musées.



Château Dufresne

4040, rue Sherbrooke Est (à deux pas du Jardin Botanique)



Château Ramezay

280, rue Notre-Dame Est



Musée McCord

690, rue Sherbrooke Ouest (coin University)

18 mai 2010

Les mercredis moitié prix du MBAM

Mercredi soir. On veut sortir de la maison pour une soirée tranquilos (c'est tout de même seulement le milieu de la semaine!). Arrivés au cinéma, on s'étonne: "Quoi?!? Les mercredis moitié prix, ça n'existe plus?" Qu'à cela ne tienne! On se rend au Musée des beaux-arts de Montréal, qui lui, n'a pas abandonné la tradition.


Le Musée et moi, une histoire qui dure depuis 10 ans



La première fois que je suis allée au MBAM, j'étudiais en Arts et Lettres au Collège de Valleyfield. J'avais tout de suite aimé l'ambiance qui régnait dans les lieux et surtout, le fait qu'on y retrouvait une section sur les peintres impressionnistes (j'ai toujours eu un faible pour Monet, Renoir et Cézanne). Quelques mois plus tard, je déménageais à Montréal pour effectuer ma première "rentrée" universitaire. Dès septembre, je m'étais précipitée au Musée pour ma première visite en solo (que d'excitation pour la jeune étudiante que j'étais). Ce jour-là, je n'arrivais pas à me décider entre l'exposition sur le cardinal Richelieu et celle sur Riopelle, décédé quelques mois auparavant. Alors que j'attendais poliment en file pour acheter mon ticket (mon calme apparent n'était pas tant le fruit de ma bonne éducation que de mon indécision), l'homme qui me précédait, ayant sans doute ressenti mon désarroi, se retourna et m'offrit gentiment l'une de ses deux entrées gratuites. Ce jour-là, je vis non pas une, mais deux expositions pour le prix d'une.




De Catherine la Grande à Miles Davis, en passant par Tiffany



Depuis ce temps, je suis retournée au Musée à de nombreuses reprises. Ce qui me plaît en particulier, c'est la diversité de ce qu'on peut y trouver. D'une exposition à l'autre, on s'étonne à chaque fois du sujet et des objets mis en valeur. Pour le Musée, la notion d'art dépasse l'huile sur toile et la sculpture sur pierre. De plus en plus, on y étale des oeuvres de tout acabis (carrosse plaqué or de Catherine la Grande, lampes et vitraux des ateliers de Tiffany, pochettes de disques d'Andy Warhol, etc.) tout en multipliant les stimuli sensoriels. Par exemple, dans l'actuelle exposition "We want Miles", les visiteurs auront l'occasion d'écouter différentes pièces du jazzman, d'observer certaines de ses oeuvres visuelles (il s'est mis à la peinture à la suite d'un accident) et même de regarder des extraits de son dernier passage à Montréal. La visite du Musée permet donc d'approfondir sa culture artistique dans des sphères très variées. Petit bémol, les soirées du mercredi sont généralement très populaires, alors on s'arme de patience et on se dit qu'au moins, on n'a pas payé le plein prix!




1380, Sherbrooke Ouest

Entrée: 7,50$ par adulte de 17h à 20h30 tous les mercredis



Pour se sucrer le bec à proximité


On effectue un arrêt chez Riz en folie, coin Mackay et Sherbrooke. La spécialité de l'endroit? Nul autre que le pouding au riz! Servi en de nombreuses saveurs alléchantes (dont tiramisu, tarte aux pommes et choco-menthe) et dans un décor branché, ce dessert y regagne sans aucun doute ses lettres de noblesse. On aime : les formats de 8oz et 12oz sont offerts dans un contenant réutilisable de couleur électrisante (bleu, vert, orange ou rose) qui peut contenir deux sortes différentes et nous permet même d'obtenir un rabais si on le ramène lors de nos prochaines visites!




2153, rue Mackay

14 mai 2010

Petite genèse...

Me voici aujourd'hui, néophyte assumée, en pleine rédaction de mon premier billet sur ce blog! Je dois d'abord avouer que l'initiative n'est pas de moi : il s'agit en fait d'une exigence pour l'un des cours que je suis dans le cadre de mon certificat en relations publiques.

Il y a quelques années, j'ai tenté l'expérience en alimentant durant quelques semaines un autre espace que j'avais intitulé "Un p'tit brin de chaleur". J'y partageais entre autre mes découvertes afin de préserver l'environnement, les bons restaurants que j'avais essayés ou les photos de mes voyages. Cependant, entre l'école, le travail et les lecteurs peu nombreux, mais fidèles (merci à mes amis), j'ai fini par laisser l'espace à l'abandon. Depuis ce temps, j'en suis venue à douter de moi. Qu'aurais-je à dire de suffisament intéressant pour attirer les visiteurs et de suffisament abondant pour assurer le contenu, semaines après semaines? Aucune idée...

Puis, je me suis inscrite à ce cours en sachant dès le départ que la rédaction d'un blog constituerait l'objet principal de l'évaluation. Un acte manqué latent? Si l'on se fie à Wikipédia, il n'y a aucun doute! Surtout si l'on considère le temps que j'ai passé à envisagé le sujet de ce blog. Et au plaisir que j'ai imaginé de pouvoir partager avec quelques personnes (un jour, on dira peut-être qu'elles étaient plusieurs!) mes différentes trouvailles et idées de sorties. Il faut aussi mentionner que j'ai financé mon baccalauréat en travaillant dans un centre infotouriste. L'une de mes tâches, dont je m'acquittais avec plaisir, était de consulter différentes ressources et de les synthétiser dans un document appeler le "Quoi faire cette semaine".

Voilà donc pour la petite histoire. Dans ce blog, je tâcherai donc de dégoter diverses idées à prix abordables afin de vous permettre de sortir de la maison et de profiter de ce que Montréal, ses environs (et peut-être parfois plus loin!) ont à nous offrir. Pour compléter le tout, je vous ferai aussi une suggestion "dent sucrée" lorsqu'il y a aura à proximité un lieu où l'on peut se procurer des desserts, histoire que chacun des sens soit satisfait équitablement!