31 mai 2010

Du cinéma indépendant, svp!

Cette semaine, la température s'annonce idéale pour profiter du 7ème art. Ne cherchez pas dans les grandes salles: la sélection y est peu intéressante et de toute façon, on ne s'en sort pas à moins de 20$ (même le mardi, puisqu'en général, on en profite pour succomber aux grignotines salées et sucrées qui nous sont offertes dans des formats qui n'ont rien de réguliers). Dirigez-vous plutôt vers l'ouest du centre-ville, où l'équipe du Cinéma Politica de l'Université Concordia vous attend pour une série de projections gratuites de documentaires et de métrages choisis sous le thème "Montréal à l'écran".

Une ville, cinq soirées, douze films

Afin d'asurer une diversité dans les genres et les contenus, les deux organisateurs de l'événement, un professeur de cinéma de l'Université et son étudiant à la maîtrise, ont construit une programmation couvrant sept décennies de cinématographie. Le but? Provoquer la réflexion sur la métropole, son histoire, sa culture et les enjeux politiques qui y ont eu lieu. Deux des cinq séances sont déjà passées, mais les trois soirées à venir sont très prometteuses. Par exemple, le film "Montréal vu par", projeté ce soir, est constitué de six histoires fictives dont les thèmes centraux (l'amour, la mort, le sexe, le hockey, l'art et l'architecture) ont été abordé avec une couleur définitivement locale. Réalisés par six Canadiens, dont Denys Arcand et Léa Pool, les sketchs promettent des points de vue très variés sur la vie à Montréal. Même l'affiche, clin d'oeil contemporain aux oeuvres d'Arcimboldo, donne une idée du caractère hétérogène des idées et des influences à la base du film. L'horaire complet des trois soirées de projection est disponible sur le site de Cinéma Politica (Montreal On Screen).

Du cinéma toute l'année

Il est aussi possible d'assister aux soirées du Cinéma Politica le reste de l'année. L'équipe se définit comme un réseau universitaire à but non lucratif dont la vocation est de présenter des documentaires et des films indépendants portant sur des enjeux politiques peu visibles dans les médias tradionnels. Toutes les projections sont gratuites. Par contre, il est possible d'effectuer un don volontaire au responsable qui nous accueille à la porte et il est recommandé de le saluer, même si on entre sans payer. À fréquenter si on aime le cinéma provocateur et le brassage de nouvelles idées.

Cinéma Politica
Cinéma de Sève, Université Concordia
1400, de Maisonneuve Ouest

24 mai 2010

La Journée des musées montréalais : être touriste chez soi



Que diriez-vous d'avoir accès gratuitement à une trentaine de musées montréalais durant toute une journée, sans avoir à vous préoccuper de vos déplacements ou du stationnement? Intéressant, n'est-ce pas? Eh bien, c'est votre jour de chance puisque la 24ème édition de la Journée des musées aura justement lieu dimanche prochain, soit le 30 mai 2010.




De quoi s'agit-il?



La Journée des musées, c'est l'occasion pour la population de se réapproprier ses sites touristiques et culturels, dont la richesse du contenu n'est souvent appréciée que par les visiteurs étrangers. C'est aussi l'occasion de découvrir les musées qu'on n'a pas encore pris le temps de visiter ou même, de redécouvrir ceux que l'on cotoie quotidiennement sans ne plus les remarquer. En plus de donner accès gratuitement à leurs expositions permanentes et temporaires, la plupart des musées participants offriront aussi des animations et des activités spécialement conçues pour cette journée. Afin de planifier vos activités, je vous recommande de consulter le site web officiel, puisque vous pourrez en même temps consulter les informations sur les itinéraires des navettes qui feront le relais entre les différents lieux participants.



Quelques suggestions




Voici trois musées qui ont capté mon attention et qui, selon moi, vaudront le détour lors de cette journée thématique. Tout d'abord, un arrêt au Musée McCord d'histoire canadienne s'impose. En effet, on y procédera dans quelques jours à l'inauguration de l'exposition "Artisans du rêve - costumes du Cirque du Soleil", créée pour souligner les 25 ans de savoir-faire des créateurs de costumes de la troupe internationale. On pourra entre autre y apprécier vingt-cinq costumes complets, une trentaire d'accessoires et une cinquantaine de capsules audios et vidéos. Ce sera donc l'occasion idéale pour entrer dans les mythiques coulisses du Cirque.



Par la suite, vous pourriez vous diriger vers le Château Ramezay et vous mettre en appétit avec l'exposition "À table!", qui explore la culture culinaire des Québécois, de l'arrivée des premiers habitants à aujourd'hui. À travers l'exposition, on en apprendra davantage sur différents aspects tels que les aliments consommés dans la province, les méthodes de conservation employées, ainsi que les us et coutumes, parfois étonnants, liés aux plaisirs de la table. Par exemple, saviez-vous que le tradionnel repas de cabane à sucre nous provient tout droit de la culture britannique? Un "must" pour les amateurs de bonne bouffe qui aimeraient en savoir plus long sur l'objet de leur plaisir gourmand!



Finalement, je vous propose de faire un saut au Château Dufresne, une luxueuse résidence dont la construction a été achevée en 1918 et qui a été classée monument historique en 1976. En plus de pouvoir admirer les meubles, oeuvres d'art et objets personnels de la famille Dufresne qui donnent vie aux différentes pièces de la résidence, les visiteurs pourront aussi apprécier le talent de Guido Nincheri. Les vitraux et toiles de l'artiste italo-canadien, dont le côté profane a suscité une certaine controverse dans les années 1950, se retrouvent au centre d'une exposition temporaire. Malheureusement, le studio de vitrail de Nincheri sera accessible tous les dimanches de l'été, sauf lors de la Journée des musées.



Château Dufresne

4040, rue Sherbrooke Est (à deux pas du Jardin Botanique)



Château Ramezay

280, rue Notre-Dame Est



Musée McCord

690, rue Sherbrooke Ouest (coin University)

18 mai 2010

Les mercredis moitié prix du MBAM

Mercredi soir. On veut sortir de la maison pour une soirée tranquilos (c'est tout de même seulement le milieu de la semaine!). Arrivés au cinéma, on s'étonne: "Quoi?!? Les mercredis moitié prix, ça n'existe plus?" Qu'à cela ne tienne! On se rend au Musée des beaux-arts de Montréal, qui lui, n'a pas abandonné la tradition.


Le Musée et moi, une histoire qui dure depuis 10 ans



La première fois que je suis allée au MBAM, j'étudiais en Arts et Lettres au Collège de Valleyfield. J'avais tout de suite aimé l'ambiance qui régnait dans les lieux et surtout, le fait qu'on y retrouvait une section sur les peintres impressionnistes (j'ai toujours eu un faible pour Monet, Renoir et Cézanne). Quelques mois plus tard, je déménageais à Montréal pour effectuer ma première "rentrée" universitaire. Dès septembre, je m'étais précipitée au Musée pour ma première visite en solo (que d'excitation pour la jeune étudiante que j'étais). Ce jour-là, je n'arrivais pas à me décider entre l'exposition sur le cardinal Richelieu et celle sur Riopelle, décédé quelques mois auparavant. Alors que j'attendais poliment en file pour acheter mon ticket (mon calme apparent n'était pas tant le fruit de ma bonne éducation que de mon indécision), l'homme qui me précédait, ayant sans doute ressenti mon désarroi, se retourna et m'offrit gentiment l'une de ses deux entrées gratuites. Ce jour-là, je vis non pas une, mais deux expositions pour le prix d'une.




De Catherine la Grande à Miles Davis, en passant par Tiffany



Depuis ce temps, je suis retournée au Musée à de nombreuses reprises. Ce qui me plaît en particulier, c'est la diversité de ce qu'on peut y trouver. D'une exposition à l'autre, on s'étonne à chaque fois du sujet et des objets mis en valeur. Pour le Musée, la notion d'art dépasse l'huile sur toile et la sculpture sur pierre. De plus en plus, on y étale des oeuvres de tout acabis (carrosse plaqué or de Catherine la Grande, lampes et vitraux des ateliers de Tiffany, pochettes de disques d'Andy Warhol, etc.) tout en multipliant les stimuli sensoriels. Par exemple, dans l'actuelle exposition "We want Miles", les visiteurs auront l'occasion d'écouter différentes pièces du jazzman, d'observer certaines de ses oeuvres visuelles (il s'est mis à la peinture à la suite d'un accident) et même de regarder des extraits de son dernier passage à Montréal. La visite du Musée permet donc d'approfondir sa culture artistique dans des sphères très variées. Petit bémol, les soirées du mercredi sont généralement très populaires, alors on s'arme de patience et on se dit qu'au moins, on n'a pas payé le plein prix!




1380, Sherbrooke Ouest

Entrée: 7,50$ par adulte de 17h à 20h30 tous les mercredis



Pour se sucrer le bec à proximité


On effectue un arrêt chez Riz en folie, coin Mackay et Sherbrooke. La spécialité de l'endroit? Nul autre que le pouding au riz! Servi en de nombreuses saveurs alléchantes (dont tiramisu, tarte aux pommes et choco-menthe) et dans un décor branché, ce dessert y regagne sans aucun doute ses lettres de noblesse. On aime : les formats de 8oz et 12oz sont offerts dans un contenant réutilisable de couleur électrisante (bleu, vert, orange ou rose) qui peut contenir deux sortes différentes et nous permet même d'obtenir un rabais si on le ramène lors de nos prochaines visites!




2153, rue Mackay

14 mai 2010

Petite genèse...

Me voici aujourd'hui, néophyte assumée, en pleine rédaction de mon premier billet sur ce blog! Je dois d'abord avouer que l'initiative n'est pas de moi : il s'agit en fait d'une exigence pour l'un des cours que je suis dans le cadre de mon certificat en relations publiques.

Il y a quelques années, j'ai tenté l'expérience en alimentant durant quelques semaines un autre espace que j'avais intitulé "Un p'tit brin de chaleur". J'y partageais entre autre mes découvertes afin de préserver l'environnement, les bons restaurants que j'avais essayés ou les photos de mes voyages. Cependant, entre l'école, le travail et les lecteurs peu nombreux, mais fidèles (merci à mes amis), j'ai fini par laisser l'espace à l'abandon. Depuis ce temps, j'en suis venue à douter de moi. Qu'aurais-je à dire de suffisament intéressant pour attirer les visiteurs et de suffisament abondant pour assurer le contenu, semaines après semaines? Aucune idée...

Puis, je me suis inscrite à ce cours en sachant dès le départ que la rédaction d'un blog constituerait l'objet principal de l'évaluation. Un acte manqué latent? Si l'on se fie à Wikipédia, il n'y a aucun doute! Surtout si l'on considère le temps que j'ai passé à envisagé le sujet de ce blog. Et au plaisir que j'ai imaginé de pouvoir partager avec quelques personnes (un jour, on dira peut-être qu'elles étaient plusieurs!) mes différentes trouvailles et idées de sorties. Il faut aussi mentionner que j'ai financé mon baccalauréat en travaillant dans un centre infotouriste. L'une de mes tâches, dont je m'acquittais avec plaisir, était de consulter différentes ressources et de les synthétiser dans un document appeler le "Quoi faire cette semaine".

Voilà donc pour la petite histoire. Dans ce blog, je tâcherai donc de dégoter diverses idées à prix abordables afin de vous permettre de sortir de la maison et de profiter de ce que Montréal, ses environs (et peut-être parfois plus loin!) ont à nous offrir. Pour compléter le tout, je vous ferai aussi une suggestion "dent sucrée" lorsqu'il y a aura à proximité un lieu où l'on peut se procurer des desserts, histoire que chacun des sens soit satisfait équitablement!