27 déc. 2010

Qui évite la dépense mérite une récompense

(proverbe jusqu'ici inconnu)

J'attendais le mois de décembre avec impatience... Non pas pour célébrer la Nativité (j'avoue que les deux derniers billets pouvaient laisser présager le contraire). En fait, sur la dernière page de mon calendrier 2010, deux dates étaient encerclées double-trait-marqueur-rouge : les 9 et 20 décembre, deux spectacles à grand déploiement, dont la démarche artistique se situe aux antipodes, mais que j'attendais avec autant de fébrilité. Puisqu'on a le temps (c'est les vacances), remettons-nous en contexte.

Flashback

Juin 2010. J'ouvre ma boîte de courriels, emcombrée comme d'habitude par des pubs en tout genre. Je commence à faire le tri. Stokes fait sa 63e mégavente de la semaine... delete (au risque de soulever l'ire des lecteurs, j'avoue aujourd'hui que je n'ai jamais pris la peine de modifier la langue d'aucune de mes boîtes de courriels). Suivant: 80% off on your next Viagra order... DELETE! Qu'est-ce que je vais encore découvrir: Prévente des billets de Quidam du Cirque du Soleil par Evenko... Ooohh! En voilà une bonne idée! Deux cents et quelques dollars plus tard, j'ai la confirmation que je serai au Centre Bell le 20 décembre prochain. C'est cher payé, mais je n'y suis encore jamais allée et on en entend tellement parler. Et à quelques jours de Noël, ce sera magique!

Octobre 2010. Je reviens paisiblement à la maison, après une autre journée de travail (faut bien rembourser la carte de crédit qui a permis l'acquisition des fameux billets du mois de juin!). Mon cher amoureux m'accueille, tout sourire : "Devine quoi! Rammstein passera par Montréal le 9 décembre pour la première fois en dix ans!!!" Depuis le temps que j'attends ce moment, impossible de manquer l'occasion, d'autant plus que la réputation des prestations sur scène du groupe n'est plus à refaire. Du son, des lumières, du feu, des explosions, un homme-torche, en veux-tu en v'là! Mais vous devez vous en doutez, un groupe étranger qui se déplace une fois par décennie ne vend pas non plus ses billets à rabais...


Suis-je bien sur le blog des Éconos?

La réponse est oui. Économiser, ce n'est pas toujours facile, car ça demande souvent de la réflexion (en ai-je vraiment besoin?) et de la retenue (j'aimerais ça moi aussi, avoir un 4X4 flambant neuf, avec un moteur puissant et un système de son qui attire l'attention... mais bon, un bref retour à la question précédente et je range mon porte-monnaie). Tout ça pour dire que pour maintenir le cap vers un objectif monétaire, il faut aussi se prévoir un budget pour les petites folies, question de faire baisser la pression de la soupape.


Bien que je sois généralement plus que raisonnable en ce qui a trait aux dépenses, je n'ai pas regretté un seul instant d'avoir acquis les billets pour assister à ces deux événements. Alors que le premier groupe est réputé pour mettre en scène le "beau" et susciter l'émerveillement, le second cherche plutôt à provoquer par des images chocs (voir ci-dessus pour un aperçu) et des performances inédites. Dans un cas comme dans l'autre, la recherche de l'esthétique parfait pour perpétuer l'image voulue donne des résultats époustouflants et amène le spectateur à vivre des émotions qui survivront bien au-delà de la durée du spectacle. Après tout, on ne vit qu'une seule fois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire