6 août 2012

Deux moins un, et après?

J'avais prévu un tout autre sujet pour ce billet. Nombreux lecteurs, n'ayez crainte... j'y reviendrai bien assez rapidement. Ce soir, je n'ai pas pu résister à l'appel de l'instant présent, état d'esprit qui ne m'habite que peu souvent.

Depuis le début de l'été, j'habite une ville où je ne connais personne, dans une maison où, sans l'avoir voulu, l'amoureux et moi ne faisons que nous croiser. Comme le dit l'expression, les jours se sont suivis et se sont ressemblés : mis à part la télévision, beaucoup de silence dans les environs et dehors, une canicule qui m'a fait fuir le balcon.

Et voilà qu'aujourd'hui, le temps était plus clément à la suite du passage d'un front froid qu'on attendait tant. Pour la première fois de l'été, c'est donc à l'extérieur que je me suis attablée pour déguster deux épis dorés. 

À première vue, j'étais bonne pour un autre souper sans discussion. Puis, je me suis relevée la tête et je me suis vue. Pour vrai. Pour la première fois depuis longtemps. Pendant les 3 mois passés à maudire l'absence, je n'étais au fond pas seule. Face à moi, dans la porte vitrée, mon reflet m'a souri.

***

Pour les plus terre-à-terre qui n'ont que faire de ma poésie estivale, je tiens à confirmer que le maïs était délicieux : sucré et croquant comme on l'aime. Un souper comme celui-là, on ne peut que le conclure sur une note ensoleillée...

Crème glacée vanille et framboise de la Laiterie Chagnon, avec fraises et cantaloup du Québec.

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