29 nov. 2010

L'ambiance des fêtes hors des centres commerciaux

Le décompte final est sur le point de commencer... Dans quelques heures à peine, nous tournerons une autre page du calendrier, la dernière de l'année 2010. Décembre, plus que tout autre mois, a cette particularité de stimuler notre désir non seulement de perpétuer les traditions, mais aussi de renouer avec celles qui se sont perdues au fil du temps. Outre le calendrier de l'Avent (et ses chocolats), ma préférée est sans nul doute les marchés de Noël, lieux par excellence de découvertes et de rencontres sociales.


Saveurs, couleurs et bonheur

Pour ceux qui n'auraient jamais mis le pied dans un tel endroit, voici quelques raisons de s'y déplacer. Tout d'abord, l'ambiance d'un marché de Noël est par définition festive : on y croise des passants souriants et des artisans fiers de partager le fruit de leur travail (huile sur toile, verre soufflé, sculpture, poterie, bijoux, etc.). un excellent moyen donc de dénicher des cadeaux originaux, quoique parfois un peu dispendieux. Règle générale, il est aussi possible de s'y délecter les papilles, puisque la plupart des kiosques à vocation gastronomique partagent généreusement leurs trésors avec les participants. C'est donc l'endroit idéal pour goûter à une gamme de concoctions sucrées : biscuits, chocolats, confitures, coulis, vinaigrettes, vins, portos, hydromels, cidres de glace et j'en passe! Juste de les énumérer, j'en ai l'eau à la bouche!


Un concept qui refait surface

De plus en plus de marchés de Noël s'organisent dans la province à chaque année. À Montréal, l'événement le plus couru est bien sûr le Salon des métiers d'arts. Ce dernier a malheureusement les inconvénients de ses avantages : de retour pour une 55e année consécutive et avec plus de 400 exposants, il s'agit du plus gros événement en son genre au Québec. Il ne faut donc pas s'étonner de devoir trimer dur pour se frayer un chemin et attirer l'attention des exposants lors des périodes de pointes. Par contre, on est assurés d'y trouver une grande diversité de produits.


Nouveau de cette année, le Marché Casse-Noisette se veut beaucoup plus humble. En plein samedi après-midi, nous arrivions à circuler plutôt facilement entre les kiosques des quelques 70 exposants. Par contre, ici l'entrée a un prix: les 5$ exigés à la billeterie contribueront entre autre à permettre à des enfants issus de milieux défavorisés d'assister à l'une des représentations de Casse-Noisette présentées ce mois-ci par les Grands Ballets Canadiens. La cause est noble. Pour ce qui est de l'ambiance, on repassera...






Finalement, sachez que plusieurs autres villes tiendront des marchés de Noël au cours des prochaines semaines, notamment Longueuil (3 au 20 décembre), Québec (Vieux-Port et Vieux Québec - ce dernier étant organisée par la Communauté Allemande Québec), Hemmingford (aussi sous la thématique de la culture allemande - 4 et 5 décembre), Joliette (9 au 23 décembre), L'Assomption (2 au 23 décembre) et bien d'autres... La plupart de ces marchés ayant lieu à l'extérieur, il faudra composer avec le facteur température. Mais n'est-ce pas un peu le fondement même de l'authenticité de ces événements?

2 commentaires:

  1. Super! Il y a aussi le marché de Noël de Gatineau qui se tient cette fin de semaine (3 au 5 décembre) au Musée Canadien des Civilisations! J'y travaillerai ce vendredi soir :-)

    Annie

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  2. Nice! Et moi je pense aller faire un tour à celui de Longueuil en fin de semaine prochaine! :)

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