28 oct. 2010

Pour le plaisir de cuisiner... et de partager

J'aime bien manger et, heureusement pour moi, j'aime bien cuisiner aussi. Un jour, une amie m'a proposé d'ajouter une nouvelle activité à notre horaire : une séance mensuelle de cuisine communautaire. Le concept est bien simple : il s'agit de réunir un petit groupe de personnes intéressées à passer un après-midi dans la cuisine, afin de préparer des plats qui seront partagés entre les participants à la fin de la journée.


Pour découvrir, se déculpabiliser, ou simplement échanger


Étant toutes deux célibataires à l'époque, l'idée était bien intéressante puisqu'elle nous permettait d'améliorer notre sort sur deux points. Primero : cuisiner en bonne compagnie. Segundo : pouvoir diversifier nos repas, car qui dit célibat, dit aussi manger à répétition le même plat (qui d'autre participe à l'élimination des restants?). Nous avons eu beaucoup de plaisir à essayer de nouvelles recettes et à comparer nos appréciations. Le contexte est également idéal pour préparer des recettes qui produisent souvent de grandes quantités qu'on se sent coupable de terminer en solo, que l'on pense aux biscuits, gâteaux et autres plaisirs pour dents sucrées.

Voilà donc pour la tranche de vie! Je tenais à la partager avec vous, simplement pour démontrer que cuisiner peut être considéré autrement que comme une corvée, mais plutôt comme une autre façon de profiter des petits plaisirs de la vie.

18 oct. 2010

Des fois, on a envie (ou besoin) de s'évader

C'est peut-être à cause du froid qui s'installe graduellement. Ou peut-être à cause de la noirceur qui, insidieusement, nous quitte un peu plus tard chaque jour et se permet même de revenir un peu plus tôt le lendemain. Toujours est-il que je me suis beaucoup plu à m'imaginer dans un autre décor ces derniers temps. Les tout-inclus de Cuba? Très peu pour moi. J'ai l'impression d'en avoir déjà fait le tour cent fois, sans jamais même y avoir mis le pied. Non, j'ai plutôt envie d'être émerveillée. N'est-ce pas le but du voyage que de découvrir ce qu'on n'avait encore jamais espéré vivre ou voir?

Une petite source d'inspiration

En ouvrant un tiroir tout à l'heure, j'ai retrouvé une brochure des Grands Explorateurs qui tombait à point avec mon moral. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le concept, il s'agit d'une soirée où les spectateurs visionnent d'abord un documentaire sur une contrée, un peuple ou encore une aventure méconnue et assistent ensuite à une conférence donnée par le réalisateur, véritable passioné de son sujet. Difficile de rester impassible.


Je n'ai pas eu la chance de voyager beaucoup jusqu'à présent, ayant fait le choix rationnel d'investir mes quelques économies à l'école et dans un moyen de transport. Par contre, le peu de fois où j'ai quitté ma zone de confort, je me suis arrangée pour en faire une expérience particulière et mémorable: road trip et camping de 6000km dans les Maritimes, immersion espagnole en famille d'accueil au Costa Rica et voyage en solo en auberge de jeunesse à San Francisco. D'un côté, je suis comme ça en général: je ne consomme pas beaucoup (pas de double sens ici), mais quand je le fais, c'est toujours de la qualité. Au moins, je suis rassasiée.


Les Grands Explorateurs, présentés dans 19 villes au Québec, nous proposent 6 destinations à découvrir en 2010-2011, en plus de deux soirées "hors-série". Cette année, envolez-vous avec eux vers l'Espagne, l'Indonésie, la Lybie, la Thaïlande, le Brésil et Istanbul. Le billet se vend 15,50$ à l'unité, un peu cher vous me direz, mais toujours moins qu'un psy!


Voici un aperçu de Playa Sàmara, côte Pacifique du Costa Rica!


10 oct. 2010

Allez les Bleus!

Si vous avez lu le billet précédent, vous savez déjà que je me suis (encore) lancée dans une nouvelle activité cette année. Il y a quelques mois, une amie m'écrivait afin de vérifier mon intérêt à me joindre à une nouvelle équipe qui voulait s'inscrire dans la ligue de Touch Football de Montréal. Ne connaissant absolument rien de ce sport, je me suis dit : "Mais quelle bonne idée!" (je vous rassure tout de suite, mes décisions importantes sont plus mûrement réfléchies). Les observateurs négatifs pourraient s'esclaffer de ce lamentable échec, puisque notre tableau des scores s'avère relativement déprimant (0 victoire, 14 défaites et près de 650 points contre). Optimiste de nature, je vois la situation tout autrement : à force de me présenter sur le terrain et de jouer tant à l'offensive qu'à la défensive, à défaut de disposer de remplaçantes en quantité suffisante, j'ai enfin compris les bases de ce sport on ne peut plus complexe et stratégique.


Fière supporter des Carabins!






Le 2 septembre dernier vers 18h, je marchais nonchalamment en direction du Pavillon Marie-Victorin sur le boulevard Édouard-Montpetit, car comme Bureau en Gros se plaisait à nous le rappeler, c'était déjà le temps de la rentrée. Ce soir-là, c'était aussi le premier match de l'automne des Carabins au CEPSUM, à deux pas de ma destination, et le "Tailgate" battait son plein : bbq à la disposition des spectateurs, animation, musique... Bref, l'ambiance était festive. J'avoue avoir trouvé difficile de devoir continuer mon chemin pour aller m'asseoir sagement sous les néons de la classe. En quittant l'école quelques heures plus tard, le stade résonnait encore sous les cris des partisans. C'est à ce moment que je me suis découvert une fibre "patriotique" scolaire : "Moi aussi je veux les encourager!", ai-je pensé.


Accompagnée de mon fidèle amoureux (qui ne s'est pas fait prier d'ailleurs, étant lui-même un ancien joueur et toujours aussi passionné de football), j'ai donc assisté hier au match qui opposait les Carabins de l'Université de Montréal au Rouge et Or de l'Université Laval, un bon spectacle en perspective puisqu'il s'agit des deux meilleures équipes universitaires du Québec. D'ailleurs, le match a été présenté à guichet fermé pour la deuxième fois seulement depuis 2002, soit devant une foule composée d'environ 5100 partisans bleus et rouges. Jusqu'à la mi-temps, l'équipe locale menait la partie 11 à 6. Par contre, les visiteurs sont revenus en force au cours de la deuxième demie et ont forcé les Bleus à s'incliner 12 à 19. Ce fut tout de même un superbe après-midi, frais mais ensoleillé, où nous avons pu apprécier le talent de très bons joueurs, qui auront peut-être un jour leur place dans le sport professionnel.




Les étudiants peuvent assister au match pour 12$, tandis qu'il en coûte 23$ pour les partisans réguliers (tous frais inclus). Il reste encore deux matchs à disputer au CEPSUM cet automne (vs Concordia le 22 octobre et Bishop le 30 octobre), tandis que les Bleus se rendront à McGill le 9 octobre. Chaque match présenté à domicile est précédé du fameux Tailgate auquel tous les partisans sont invités. On peut suivre les différentes équipes de l'Université de Montréal sur Facebook.



5 oct. 2010

S'en remettre au hasard...

Dimanche 3 octobre, 9h00, sur un terrain de football de l'est de l'Île. Je sautille sur place afin de venir à bout de mes frissons, en attendant impatiemment que le reste de mon équipe arrive enfin sur place. Cinq minutes plus tard, toutes les joueuses sont là, mais le verdict tombe: défaite par défaut, puisqu'il nous manque un protecteur de but. L'arbitre est grognon et ne veut pas s'occuper d'une partie amicale. J'enlève mes crampons et regarde le soleil matinal : tant qu'à être debout si tôt, pourquoi ne pas en profiter?


Sous l'impulsion du moment


J'appelle mon amoureux et lui annonce la bonne nouvelle : "Hey! Devine quoi! Je ne joue pas! Habille-toi décontract, on s'en va se promener!" Heureusement pour moi, il est généralement coopératif. En arrivant à la maison, je prépare un petit lunch et nous partons vers le Mont St-Hilaire, vu sa proximité et l'heure tardive, en vue de faire une petite ascension. Comme je m'y attendais, l'idée était populaire ce jour-là et il y avait foule à l'entrée. Au lieu de perdre notre temps à attendre, nous avons décidé de poursuivre notre route afin de trouver un endroit où nous pourrions déguster nos victuailles. Nous nous sommes donc retrouvés dans le stationnement d'un bar miteux (de l'extérieur du moins), mais qui avait tout de même l'avantage de nous offrir cette vue:




Quand on n'a pas de plans


Partir sans avoir de destination précise peu mener vers toutes sortes de trouvailles: un kiosque de produits du terroir, un festival local (pourquoi pas le Festival des gros casques de Yamachiche?), un antiquaire qui étale sa marchandise dans son garage, des paysages inoubliables... Tant qu'à partir à l'improviste, aussi bien agripper son appareil photo pour croquer sur le vif les scènes que l'on croise en chemin. Ma soeur et moi sommes aussi déjà parties pour une fin de semaine, munies d'un sac contenant des directions (est, ouest, nord et sud) et des distances variées. Nous nous sommes ainsi retrouvées à Victoriaville, sans autre raison que le hasard de la pige, où nous avons dégusté la traditionnelle poutine, fierté locale. Bien sûr, on ne frappe pas le mil à tout coup. Par contre, même la plus petite découverte vaut mieux qu'un dimanche après-midi assis face au téléviseur.